Le judo adapté régional a le vent en poupe
C’est sous la double égide du CRASA (Comité Régional d’Alsace du Sport Adapté), et de la Ligue d’Alsace de Judo, représentée par la Commission Régionale de “Judo-Handicap”, que se sont déroulés les championnats d’Alsace de Judo Adapté, catégories jeunes et adultes, en présence du Président de la Ligue d’Alsace de Judo, et de plusieurs cadres du Sport Adapté régional.
Une soixantaine de pratiquants du judo adapté, représentant neuf clubs ou associations, se sont réunis sur les tatamis du dojo de Vendenheim ce mercredi 11 mai, afin de disputer le titre tant convoité de champion d’Alsace, dans toutes les catégories d’âge et de poids, et de se voir accrocher la médaille, si possible d’or, qui consacre celui-ci. Les effectifs lors de cette manifestation sont stables d’une année sur l’autre, malgré l’absence cette fois-ci d’une association importante, qui connaît actuellement des difficultés financières pour assurer l’entraînement indispensable, et la manifestation est désormais véritablement régionale, un bon tiers des effectifs faisant le déplacement depuis le Haut-Rhin.
Les combats étaient souvent serrés, toujours de bon aloi, et arbitrés comme il se doit par les arbitres fédéraux placés sous le contrôle de Frédéric Steinmann, chargé du déroulement sportif et de l’arbitrage, alors que l’organisation administrative de la manifestation était assurée par Brian Wallis, du comité du Judo-Club de Vendenheim et du CDSA. Ces championnats étaient également l’occasion d’affiner la sélection des judokas qui représenteront la région aux prochains championnats de France, pour lesquels la Ligue d’Alsace de Judo organisera une préparation spécifique à la rentrée, dans l’espoir de ramener cette année encore une bonne moisson de médailles de ces championnats nationaux, comme cela a été le cas ces dernières années.
Rappelons que le judo adapté, s’adressant aux handicapés mentaux, compte trois divisions de combat, la première pratiquant un judo de compétition conventionnel, la deuxième comportant des aménagements pour ceux qui n’ont pas le même sens de l’opposition et des relations spatiales que les plus chanceux, et la troisième pour ceux qui éprouvent le plus de difficultés, souvent poly-handicapés (atteints en même temps d’un handicap physique et mental).
Dans tous les cas, cependant, la pratique sportive permet le même épanouissement et dépassement de soi.